La W2 2010 est terminée. |
L'article de Carole sur Plongeur.com |
Encore une semaine intense de plongée, des choses intéressantes et des choses à améliorer.
Afin de rendre encore plus agréable cette semaine, je vais modifier certains points pour les prochaines éditions.
Voici le compte-rendu de Carole :
Une odeur de jasmin envahit la jolie petite cour des Pléiades. C’est l’heure de l’apéro et toute l’équipe de l’expédition W2 2010 est rassemblée. Depuis quelques jours, chacun s’est installé dans la petite bulle d’aventure qui est venue interrompre la monotonie de sa vie. Une semaine sans femme, sans enfant, sans boulot, sans connexion Internet (ou presque). Le soleil, le vent, la mer, un short un peu crado, des glaces au chocolat, un peu de rhum arrangé et le matériel. Toujours le matériel, une montagne de matériel, parce qu’un plongeur tech ne peut vivre sans matériel. On l’étudie, on le tripote, on le compare, on en parle, on en rêve et on le bricole. Surtout Harold.
Et puis on l’utilise, ce matériel, pour explorer des épaves légendaires ou visiter des langoustes qui ont vu peu de plongeurs. Il y a le matériel dur, qu’Arnaud remplit de mélanges gazeux pour notre bonheur de voir clair au fond et y rester plus longtemps, que l’on teste, que l’on analyse, que l’on démonte et que l’on fait très attention de ne pas casser parce que ça coûte TRES cher. Puis le matériel mou qui envahit la cabine ou qui pend sur un cintre, qui subit des fuites, qui serre trop fort au cou et qui pue au bout d’un certain temps. Et le petit matériel qui est censé rester dans la caisse verte, mais qui s’en échappe parfois ou qui reste à bord. Parce que même le plus expérimenté des plongeurs tech peut oublier son timer.
Une journée sur la Maeva, ponctué par un pique-nique sur le quai. Saucisson, fromages et pâté. Tomates et pêches. Un petit café au bar des îles. Partage et respect entre les expérimentés et les nouveaux venus. Tous participent au cours théorique d’un Alien en recycleur, tout simplement parce que c’est un formidable pédagogue. On apprend le langage de la plongée tech, comment bercer un bi ou calculer son run time, avant de déguster une des spécialités culinaires de Bertrand. Et, Jean-Luc, on ne lit pas à table.
Comment oublier la gentillesse de Patrick, la discrétion d’Olivier, l’humour de Jean-Phi, le sourire
de Thomas et l’éclat de rire à me retrouver à côté du premier plongeur tech sénégalais ? Merci Laurent, merci à tous. Je suis très fière d’avoir pu partager le W2 2010 avec
vous.
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Carole Pither
journaliste indépendante multimédia